De la Justice

Je recommanderai comme accompagnement musical : Wagner "Götterdämmerung-Siegfrieds Tot"

" Ce sont les Hommes qui de la Justice se réclament, Muses, qu'il faut me conter à présent. Dites moi une fois encore leurs valeurs et leur combat. Dites moi une fois encore l'histoire de ces chevaliers à la générosité sans égal, afin que je puisse moi aussi dire qu'il fut un jour des Hommes au coeur noble, dont les motifs réchauffaient les âmes de ceux qu'ils rencontraient.

Plus rien ne tenait le cavalier à l'Orchydée dans ce monde. La peste avait emporté son épouse et sa progéniture, la guerre avait solvé ses derniers amis et c'est seul et geignant sur l'injustice de ce monde qu'il gisait dans la neige et le froid. Son âme était vide à présent et le sommeil l'enlaçait comme un ultime ami.
C'est alors que lui apparut cet homme au visage impassible et sévère. Comme il le regardait sans mot dire, le cavalier lui demanda qui il était et si il venait chercher querelle à un moribond.

-C'est toi qui te cherche querelle à toi même.

-Je ne cherche que la paix, et à mourir selon sa loi. Ce monde n'est que misère et chagrin, l'injustice tenant ces deux par la main, allant son train de chaumières en châteaux, je le maudit et m'en détourne !

-C'est pourquoi il te sembles juste de sacrifier une vie de plus ?

-Ma vie est mienne, et j'en ferai ce que bon me semblera, à présent laisse moi et retourne t'en !

-Tu geins de l'injustice du monde, et que partout elle règne, or tu te détourne à la première bataille et décide de tuer un innocent. Quel piètre guerrier tu fais, quel serviteur zélé de ton ennemi ! Tu lui laisses donc le dernier mot ! tu reconnais donc sa supériorité et te prosterne devant elle, prêt à la servir. Te voilà donc l'esclave de l'injustice. Tu n'as pas l'humilité nécessaire pour défendre ce dont tu te réclame, tu n'es qu'arrogance et égoisme...

A ces mots le cavalier se réveilla en sursaut, rouge de colère, l'âme piquée au vif. Son corps était pétrifié et le faisait souffrir. Ce n'était rien en rapport de la colère qui habitait son esprit. Dans un souffle il murmura ce mot : "jamais", puis se redressa en râlant et en geignant, et se mit à marcher au milieu de la neige, au milieu d'un néant blanc.
La Justice s'était levée et son noble étendard flotta longtemps par dessus les heaumes de l'ordre des Chevaliers de Justice, avant que ceux-ci ne disparraissent...

La voix douce et féminine de l'ordinateur central m'arracha à mon sommeil...
-Nous avons atteint une planète inconnue ô noble Balzac
-une planète inconnue...?!? Je... heu.....bien, heu... oui parfaitement.
Hébété, encore retenu par la douce morphée, je contemplais la planète en question.
-Changez de cap. Nous allons faire halte ici.

Les instruments de bord nous instruirent rapidement de l'existence d'une grande bâtisse sur cette planète, et je décidais d'aller voir par moi-même de quoi il s'agissait. Je fis le voyage du vaisseau au bâtiment dans la plus grande absence, ne voyant rien du paysage et du monument en question quand nous nous en approchâment. Je repensais au rêve étrange et au cavalier à l'orchydée. Je me demandais si nous étions dignes de nos ancêtres, digne de lui, si nous étions à la hauteur de nos valeurs, tout en regardant l'inscription gravée sur mon glaive : "Il n'y a pas de Justice, il n'y a que des Justes".

Ce n'est que face à l'immense porte de bronze que je reprit mes esprits et que je me rendis compte de la somptuosité du bâtiment. Et c'est avec une étrange sensation de grande humilité et de séreinité mêlés que je frappais à la porte, incrédule, pensant que ces lieux avaient l'air abandonnés."

"TOC TOC TOC"

balzac

Phoebos dans son char de lumière était allé poussé les lourds batant de la porte de bronze, un chevalier à l'armure bleuté lui adressa un salut. Phoebos l'accueillit et l'amena a travers les vastes coridor jusqu'a la taverne des nuages. La flottant au milieu des cieux, heracles apprenait à gaïa comment boire correctement son hydromel.
Asklepios et deucalion se disputait sur la meilleur facon de lancer un eclair.

L'invité fut acclamé pour la mise qu'il donna a l'angelot qui servit a tous une pleine tournée de nectar divin.

Le pauvre appolon continuait de miner, se disant qu'un jour sans trop de deifficulté il monterait ses mines de deuterium a 26./ Puis rêvant à l'arc qu'il pourrait ensuite se construire....

huhu ^^

Très honoré de t'accueillir dans notre humble demeure , jeune Balzac

Nous serons ravis de t'accueillir dans notre royaume afin que tu retrouves au plus vite tes esprits et le goût de vivre. Il est vrai que Morphée n'est pas un compagnon idéal au long cours.

Depose ton glaive dans le porte parapluie à gauche de la porte et entre t'asseoir parmi nous quelques temps.

Pendant que le cavalier à l'orchydée s'installait , Asklep entreprit d'essayer de terminer la consultation de ..... il n'eut pas le temps de cligner des yeux qu'il venait de rater la deuxième marche et , rebondissant toujours plus vite , se rapprochait dejà du troisieme sous sol ...

Carnet de Voyage...

"Tout en ce lieu semblait avoir été forgé par une main divine, la grâce des bâtiments et du mobilier ne le cédait en rien à celle de mes hôtes qui m'offrirent à boire et à manger, parmis les mets les plus fins qu'il me fut donné de goûter. Chaque plat était une merveille et j'aurais pu je le pense manger sans fin tant ils étaient léger et ne pesaient en rien sur l'estomac.

Parmis les hôtes, l'un d'eux vint s'assoir à mes côtés et m'entretena de choses diverses, m'interrogea sur mon voyage, et nous en vinrent à parler des hommes de leur nature et par là de leur faiblesse. Son sujet de prédiléction était la peur et nous eûmes je dois le dire une conversation fort intéressante à ce propos, mon interlocuteur ayant sur ce sujet un point de vue des plus singulier.

Ce n'est que plus tard, alors qu'assis dans un fauteuil j'admirais l'architecture, qu'un jeune homme s'approcha de moi. Il semblait me connaitre et me salua fort élégament. Celui-ci, qui me sembla différent des autres hôtes, s'en alla ensuite se rassoir et il me semblait que quelque tourment l'habitait. Il n'était pas le seul et j'avais de plus en plus le sentiment de l'avoir déjà rencontré.
Il me fallut quelques minutes pour retrouver son souvenir. C'était lui, l'homme qui un jour se présenta à notre ambassade et que je semonça rudement !
Ah ! n'avais-je pas alors senti en moi la morsure de l'injustice ?
Mais que faire? Peut être ne rien faire...c'est alors que me revint la maxime du maître "On est souvent injuste en s'abstenant d'agir et non seulement en agissant".
Je me leva donc et me rendit à ses côtés, m'excusant de ne pas l'avoir reconnu immédiatement je lui signifiais ma joie de voir une figure connu en ces lieux. Je lui rappelait nos entretiens, et mon interlocuteur sembla sentir que ni agressivité ni rancoeur n'habitait le discours que je lui tenais, en cela qu'il parlait de plus en plus naturrelement, et cela je dois le dire me mis en joie. Nous conversâmes bientôt des âpres difficultés de la diplomatie et je reconnu l'âme généreuse qui jadis vint à notre rencontre. Afin de l'aider dans sa noble tâche j'entrepris de lui faire don d'un présent particulier avant de le quitter :

"Vois seigneur, ce Glaive dans le porte-parapluie à l'entrée. Prends le. Il est tiens désormais. Tu verras sur son pommeau une inscription chère aux chevaliers de Justice. Emmène le avec toi dans tes nôbles oeuvres. Le glaive lui-même ne te sera d'aucun secours, mais les mots qu'il porte serons le meilleur des compagnon, de plus, ces mots t'ouvrirons nos portes bien mieux que milles nefs. Prends-le je me souviendrais de te l'avoir laissé et il fera de moi ton obligé chaque fois que tu te réclamera de ce don".

Balzac